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De l’intervention de la Banque Centrale Européenne et du FMI
23/06/2011 18:20
Je me souviendrai toujours de la crise asiatique dont nous avons eu à connaitre lors de mon passage au Conseil de la Politique Monétaire.
Le plan de soutien du FMI, était comme il est normal subordonné à un certain nombre de conditions. Ce n’est pas le principe d’une aide subordonnée à une remise en ordre de son économie que je remets en cause. Si effectivement l’on veut mener une politique de son choix, il convient d’assurer son indépendance.
Ce n’est pas donc le principe que je critique, mais la nature même de la remise en ordre. La Malaisie en 1997 a eu la sagesse de ne pas écouter les conseils du FMI, et s’en est bien tirée. Mais l’Argentine, la Thaïlande, et tous les autres pays qui ont eu affaire au FMI sur cette période, n’ont pas eu la capacité de résistance, ni la volonté de s’opposer aux diktats de la « Firme ».
Je reproche fondamentalement aux experts du FMI et de la Banque Centrale Européenne de ne pas s’intéresser à la vitalité de l’économie et de ne s’appuyer que sur un ensemble de recettes plus ou moins éprouvées mais en tout cas éprouvantes, si ce n’est mortelles pour le corps social des pays considérés. Ils appliquent systématiquement la même doctrine que l’on soit à Bagdad, Katmandou, ou Questembert. Cette doctrine se définit comme suit :
Règle 1 le libéralisme est supérieur à tout et est le seul à pouvoir assurer le bien être des populations.
Règle 2 On réduit les dépenses publiques à tout va
Règle 3 On privatise tout ce qui peut l’être.
Je dois dire que chaque fois que je vois l’un de ces plans j’ai un haut le cœur.
Comment des prix Nobel d’économie peuvent ils à ce point méconnaitre les fondements de l’action humaine ? Comment ces supers diplômés parlant couramment plusieurs langues sont ils à ce point incapables de comprendre ce qui fait la richesse des nations.
J’ai souvent rencontré cette même attitude, chez des Chefs d’entreprise dont l’entreprise avait quelques difficultés. Leur première réaction était de « chercher de l’argent frais » et de dire il me suffit de 2 ou 3 millions d’euros et tout sera résolu. A prendre le problème de cette manière rien n’était résolu et 5 ou 6 mois plus tard il fallait recommencer. Avant de mettre de l’argent, il faut savoir ce que l’on veut et ce que l’on peut faire, alors seulement si cette politique est digne de crédibilité peut on, si l’on est investisseur, accorder le financement attendu, et comme chef d’entreprise aller solliciter les créanciers en leur montrant que le programme est digne de confiance.
Il n’y aucune raison de procéder différemment avec les pays et si l’on veut que la Grèce renoue avec une situation vertueuse il est indispensable d’analyser plus en détail la situation.
Dès lors le chemin à suivre peut se définir de manière simple, même si l’exécution peut en être difficile :
1- Réduire les dépenses qui sont des gaspillages, et par là même cela élimine la mesure macroéconomique globale de gel du salaire des fonctionnaires, ainsi que la suppression sans discernement du nombre de fonctionnaires. Au contraire il convient de préciser quelles sont les actions de l’État à préserver et à organiser plus efficacement.
2- Augmenter les recettes en libérant les énergies productives (j’y reviendrai), et ne pas hésiter à promouvoir l’amnistie fiscale totale et sans arrières pensées.
3- A prendre ses pertes par la privatisation des foyers de pertes récurrentes en laissant aux entreprises privées le soin de re-rentabiliser un capital dont l’obsolescence ne peut se traduire que par une diminution de valeur.
4- Développer et investir dans des infrastructures de nouvelle génération.
Mais libérer les énergies est sans doute l’acte politique majeur par lequel on devrait commencer. Cela commence sans doute par supprimer ce qui est le plus stérilisateur de l’activité humaine, à savoir l’assistanat généralisé que nos pays européens ont systématiquement mis en place et tout particulièrement en Grèce.
Un des moyens à mettre en œuvre pourrait être de demander à un Commissariat du Plan de réunir toutes les forces sociales de la nation et de leur donner la mission de sélectionner les actions à promouvoir, en même temps que des États Généraux politiques (opposition et majorité) définiraient ensemble le plan à 5 ans qu’il est indispensable de mettre en place pour retrouver la maitrise de son destin sur la base des propositions à mettre en œuvre préconisées par le commissariat.
Comment voulez vous en 3 ans récupérer tout ce qui a été perdu au cours d’une lente dégradation de la situation économique, si ce n’est par un programme collectif sérieux et accepté ?
Et enfin pour que cette politique ait quelque chances, permettre l’établissement temporaire d’un certain protectionnisme pour favoriser l’émergence de nouvelles activités et d’assurer le renouvellement du tissu des entreprises pendant une période de 3 à 5 ans, et retour de nouveau par palier sur une période de 5 ans, au libre échange avec les autres pays d’Europe.
Je n’ai jamais compris pourquoi les prêteurs n’exigeaient pas avant tout la mise en place d’un programme économique, avec l’engagement de la totalité de la nation.
Au fond plutôt que de dire à la Grèce ce qu’il faut faire, demandons-lui de s’engager sur ce qu’elle compte faire et qu’elle veut réellement faire. Cela m’étonnerait beaucoup que la fierté nationale ne donnerait pas à nos amis grecs la volonté et le courage de faire.
Alors là peut être n’investirons nous pas dans une cause perdue d’avance.
Au lieu de miser des milliards que nous n’avons pas, sur une économie qui doit se réformer en profondeur, misons sur les hommes et leur capacité à vouloir leur avenir, et n’investissons qu’après nous avoir démontré que leur politique a des chances raisonnables.
Jean-Pierre Gérard, Vice président de Debout la République et Président du club des N°1 mondiaux français à l’exportation, Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, et Président d’IMI
http://www.debout-la-republique.fr/De-l-intervention-de-la-Banque.html
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Grèce, Espagne : l’impasse de l’euro
23/06/2011 18:15
Plus le temps passe, plus nous comprenons que les politiques qui sont menées dans les pays « aidés » par l’Europe n’aident en réalité que les créanciers et surtout pas des peuples qui sont littéralement saignés et expérimentent une régression sociale inédite depuis la guerre.
Athènes étranglé, dépecé et sous tutelle
La situation de la Grèce est la plus dramatique. Malgré tout, le pays a montré son volontarisme en divisant par deux son déficit en deux ans (qui était encore de 15% du PIB en 2009), malgré une récession sauvage (PIB qui aura baissé de 10% à la fin de l’année). Les plans d’austérité sont impitoyables : baisse du nombre de fonctionnaires, baisse des prestations sociales, coupe à la hache dans les salaires (certains fonctionnaires ont vu leur traitement réduit de 20%).
Mardi soir, le Parlement a voté la confiance au gouvernement, ouvrant la voie au déblocage du plan européen. Mais cela nécessitera des privatisations massives, littéralement une vente du pays à l’étranger qui choque de plus en plus la population. Se pose un triple problème : les créanciers sont pour l’instant totalement épargnés, il n’y aucune perspective de redressement solide et enfin, le pays est totalement sous la tutelle de la troïka FMI / BCE / Commission.
Menace sur Madrid
L’Espagne est aujourd’hui le pays que tout le monde surveille car un emballement des marchés sur la dette espagnole pourrait tester durement les capacités financières du fonds européen en nécessitant une aide de plusieurs centaines de milliards d’euros. Pour l’instant, la situation est relativement stable dans la mesure où les taux longs oscillent entre 5 et 5.5% depuis six mois, marquant la relative confiance des marchés à l’égard des mesures du gouvernement.
Mais le FMI vient de publier un rapport alarmant sur l’économie espagnole, reprochant à la fois le manque de croissance et une certaine lenteur dans l’avancement des « réformes », nom commode pour qualifier le démantèlement du modèle social national (même s’il comportait sans doute des défauts). Bref, d’une part le FMI demande des mesures qui pénalisent la croissance, de l’autre il critique le manque de croissance qui résulte des mesures qu’il recommande.
Des plans inhumains et imbéciles
En fait, ces plans sont totalement imbéciles. Dans le cas de la Grèce, tout le monde sait que dans deux ans, la dette aura explosée puisque les plans d’austérité provoquent une contraction sauvage du PIB. Bref, c’est un pays affaibli économiquement et socialement qui devra assumer une dette encore plus importante qu’aujourd’hui, et de facto impossible à rembourser. Seuls les créanciers privés auront profité de l’intervalle pour se désengager, remplacés par les Etats et le FMI…
En fait, ces pays ont autant un problème de dette que de croissance. Calmer la progression de la dette n’aura aucun intérêt si le PIB baisse… Et pour retrouver de la croissance, il faut améliorer la compétitivité. Comme l’avaient souligné Nouriel Roubini ou Jacques Sapir, la voie d’une baisse des salaire serait trop dure socialement et il n’y a donc qu’une seule solution : la sortie de l’euro assortie d’une dévaluation. C’est ce dont j’ai pu débattre mardi soir sur France 24.
Loin de régler les problèmes, les plans actuels ne font que les différer en les faisant grossir. La troïka montre à nouveau son irresponsabilité en engageant beaucoup d’argent pour rien. Mais les lignes bougent : un économiste grec vient de réclamer une sortie de la zone euro.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Drôle de pays
22/06/2011 15:42
Ce matin, je suis allé à la rencontre des Maires de Seine-et-Marne. Pour m’y rendre, j’ai emprunté la N4 et j’ai été surpris, comme à chaque fois que j’emprunte cet axe, de voir en plusieurs endroits, sur le bas-côté, des regroupements de poids lourds à l’arrêt en file indienne.
Je me suis arrêté pour comprendre pourquoi ils stationnaient ici, toujours au même endroit, avec le danger que cela représente. Un chauffeur m’a expliqué la situation : « il y a une aire de repos à quelques kilomètres, mais nous n’y allons plus car nous nous faisons dévaliser les cargaisons de nos camions et agresser ». Pour pouvoir se reposer, les chauffeurs routiers sont donc obligés de s’arrêter au bord de la route et de monter la garde à tour de rôle pendant que certains dorment.
Voilà un témoignage de plus de l’état général de l’insécurité qui mine notre pays, un témoignage de plus de l’accoutumance à l’inacceptable.
Je pense aussi à l’anecdote d’un buraliste de ma ville qui me racontait il y a quelques semaines, qu’il allait chercher ses stocks de cigarettes au dépôt la peur au ventre car il était suivi en permanence par des voyous qui tentaient de le dépouiller au carrefour.
Je peux aussi citer l’exemple des bijoutiers qui veulent arrêter leur activité car ils subissent des attaques répétées, la dernière s’étant d’ailleurs soldée par un mort à Paris dans le 17ème arrondissement.
Ce dérèglement général n’épargne personne. Tous les Maires que je rencontre, même en zones rurales, me racontent que des bandes très organisées écument les campagnes à la recherche ici des plaques d’égouts, là de fils de cuivre.
Comment s’en étonner quand on sait l’impunité qui règne pour les délinquants dans notre pays ? Comment accepter que les gendarmeries et les commissariats de police se vident de leurs effectifs ? Que les tribunaux et les établissements pénitentiaires demeurent totalement saturés, ce qui oblige tout simplement les autorités – sous couvert d’une politique de réduction des peines soi-disant moderniste – à laisser les voyous à l’air libre ? « Ah, non, revenez demain, il n’y a plus de place dans cette prison » est le message subliminal envoyé en permanence à la petite délinquance, celle qui pourrit le quotidien de millions de Français mais aussi à la grande délinquance notamment financière qui rackette les Etats !
Et, pendant ce temps là, le folklore politicien continue. La majorité avec le rapport Ciotti veut faire croire qu’elle va agir et une bonne partie du PS propose la dépénalisation du cannabis.
Nos forces de gendarmerie et de police, ainsi que beaucoup de magistrats, sont totalement découragés. Le désordre s’installe dans notre pays et pourtant on sait très bien qu’il y a des solutions. Construction de 20 000 places de prison en utilisant notamment les casernes désaffectées, suppression des remises de peine, réelle peine-plancher pour les récidivistes, renforcement des moyens des tribunaux et des forces de police et de gendarmerie, véritable lutte contre le recyclage de l’argent sale de la drogue, contrôle des frontières et renvoi dans leur pays les étrangers qui commettent des délits graves.
Seulement voilà, la volonté manque de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de remédier aux racines du mal, une mondialisation qui appauvrit et affaiblit la collectivité au seul bénéfice de quelques uns, qu’ils soient dans les palais nationaux, les conseils d’administration du CAC 40 ou à la tête de l’économie parallèle dans les banlieues déshéritées.
Drôle de pays en vérité que le nôtre, où on lutte contre les effets sans s’occuper des causes, sous le regard complaisant des prescripteurs d’opinion. Rendre le pouvoir aux Français, c’est leur proposer le choix de se sortir de cette impasse.
Ce sera tout le sens de ma candidature à l’élection présidentielle.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Dr%C3%B4le-de-pays
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Non, messieurs les PDGs, l’euro n’est pas une grande réussite !!!
21/06/2011 20:48
Dans une tribune récemment publiée dans Le Monde, un collectif tente de prendre la défense de l’euro. On l’imagine sans peine, la tâche n’a pas du être aisée. Au final, une démonstration d’un dogmatisme sans faille et sans aucun argument.
Dès l’introduction, on est sonné par la force du propos: l’euro est une grande réussite car il a gagné de la valeur par rapport à presque toutes les autres monnaies!
Chacun doit donc se réjouir d’avoir la monnaie la plus chère du monde! Et tant pis pour la compétitivité du continent, sa richesse et le plein emploi.
Balayées d’un revers de main les délocalisations massives et la désindustrialisation qui sévissent dans les pays de la zone euro, touchant même jusqu’à Airbus, le fleuron de la coopération européenne.
Balayés à nouveau les déficits commerciaux énormes accumulés par la quasi totalité des pays européens sauf l’Allemagne (déficit de 4,1 milliards d’euros du commerce extérieur de la zone euro en avril 2011!).
Aux oubliettes les millions de chômeurs, condamnés par un euro trop fort. 9 millions d’emploi créés depuis l’introduction de l’euro nous dit-on? (grâce à l’euro, vraiment?) Cela pèse peu face au 16 millions de chômeurs dans la zone euro fin 2010, un chiffre totalement inédit par son ampleur.
Toujours selon cette tribune, le problème ne serait du qu’à un endettement excessif consécutif à la crise. Mais contrairement à ce qui est prétendu, l’euro n’a en rien augmenté la compétitivité de l’Europe à l’international. C’est tout le contraire: il a plombé la compétitivité de la zone euro, sauf l’Allemagne qui a infligé une contraction des coûts salariaux terrible à sa population.
En guise de solution, le collectif nous sert la traditionnelle soupe de plus de coordination, de plus de règles. Bref, un concentré des propositions vagues et sans substance qui nous sont offertes depuis deux ans.
Alors que jour après jour, les événements démontrant l’absurdité économique qu’a été l’euro se succèdent, alors que jour après jour, un nombre croissant de personnalités reconnues et compétentes condamnent la monnaie unique, cette nouvelle tentative sans conviction de secourir un euro destructeur et moribond montre bien l’essoufflement complet de l’argumentaire des partisans résignés de l’euro.
Par Antoine Testu, adhérent DLJ
Article du journal Le Monde : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/20/la-crise-europeenne-est-une-crise-de-la-dette-pas-de-l-euro_1538337_3232.html
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Les vierges folles
21/06/2011 20:09
Il y a peu nous fumes avertis par un de nos militants que
la Ligue des droits de l’homme, cet obscure groupuscule et succursale du PS, mais aussi le MoDem, le PCF, l’UMP et des associations socialisantes ne représentant qu’elle même comme le « Nouvel élan », où Alperno – socialisante, ne représentant qu’Alain Alpern, comme celle des citoyens (sic), nous reprochaient de ne pas avoir participé à leur réunion (une de plus). Cette réunion fut organisé afin, dixit, « de tirer les leçons du passé, mettre les problèmes sur la table et analyser la grave situation politique héninoise, ainsi que de poser les bases d’un travail en commun des forces démocratiques » (ouf , tout est dit !)… Tout un programme ma petite dame !
Sur cette interpellation nous avons quelques objections à formuler.
Sur la forme d’abord. Pour que notre délégué puisse se rendre à ce type de réunion, encore fallait – il qu’il soit invité. Hors, d’invitation il n’y en eu point, ni pour lui, ni pour nos militants héninois. Michel Vast, notre délégué de circonscription attend toujours, à l’heure où nous écrivons cette mystérieuse invitation !
Ensuite sur le fond où il y a tant de choses à dire ! Commençons donc par « l’analyse de la grave situation politique héninoise… » ! En langage moins diplomatique, intéressons nous aux raisons de la toute puissance du FN sur Hénin Beaumont ! Nous pensons, à juste raison, que si le FN est si fort aujourd’hui sur Hénin, mais aussi dans toute la circonscription, c’est qu’il a pallié sur le terrain aux carences des représentants des partis politiques classiques qui ne se soucient que d’eux même et de leur caste. Les PS, PCF, PRG, MRC, Centristes et Vert de tout poil n’ont eu de cesse, durant une vingtaine d’années, de diriger cette commune dans le soucis de leurs intérêts aux dépens de l’intérêt général. Cela vaut aussi pour la circonscription soumise aux intérêts d’un PS omniprésent. A force de mener une politique « entre soi », ces parangons de vertu soi disant républicaine ont fini par écoeurer le citoyen lambda, déçu par ce système élitiste. C’est d’autant plus vrai dans notre région, où cette caste de privilégiés étale sans vergogne son immoralité, que cette population souffre d’un chômage endémique. Cette calamité, nos chers responsables politiques n’arrivent pas (où ne veulent pas ?) l’endiguer. Il est vrai qu’une population de chômeur c’est tellement plus contrôlable ! Nous ne ménagerons guère plus l’UMP et sa galaxie de micro – partis inféodés qui, à la tête du Pays de puis plus de 10 ans, n’ont guère mieux fait que notre microcosme politique local. D’ailleurs, sur notre territoire l'UMP n'a de réalité qu’à chaque nouvelle élection pour mieux disparaître ensuite dans les limbes de l’oubli. C’est la politique du « Yo Yo ».
De même, nous regrettons de voir cette assemblée de moraliste nous reprocher notre absence en laissant entendre ainsi que, au mieux nous ne nous soucions pas de l’omniprésence du FN, ou, au pire, que nous cautionnons le FN. En jetant ainsi l’opprobre sur les partis refusant cette énième tartufferie stérile, cette « honorable » assemblée n’use t’elle pas des mêmes moyens démagogiques que le parti qu’elle entend dénoncer ?
Toujours pour le fond nous remarquons que l’honorable assemblée des addictes de la réunionite pour tout et rien, a tendance à vouloir classer le FN comme un parti non démocratique. Nous traduisons donc que celui-ci ne respecte pas les réglementations et législations régissant notre chère République en matière de politique. Si c’était le cas, il y aurait belle lurette que notre Conseil Constitutionnel ou nos instances judiciaires auraient interdit ce parti politique. Hors il n’en est rien, donc nous pouvons conclure que le FN respecte le jeu démocratique. Cette assemblée de « pharisiens » semble donc confondre la légalité démocratique avec l’idéologie. Ici, nous admettons que sur beaucoup de sujets, l’idéologie du FN est aux antipodes des nôtres, et, à ce titre, nous la combattons ! Pour clarifier, une nouvelle fois notre positionnement idéologique nous réaffirmons que nous sommes avant tout et surtout des patriotes ayant une « certaine idée de
la France », cette idée si chère au Général De Gaulle, une France pour tous non exclusive, rejetant les privilèges de caste et garante des droits juridiques et sociaux, mais aussi des devoirs de chaque citoyen. Une France puissante et généreuse garante de la sécurité de tous et ayant une voix qui compte dans le monde pour servir la paix. Aucune réunion du « lave plus blanc que blanc » ne pourra nous détourner de nos valeurs. Le reste comme dirait l’autre, c’est de la littérature !
Le comité de circonscription
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